Affaire Josephine Bernard – Les autorités de Seine-et-Marne étaient certaines que Joséphine Bernard, 27 ans, s’était commise après la découverte de son corps dans son appartement de Bailly-Romainvilliers le 12 janvier 2018. Mais Sylvie, sa mère, est certaine qu’il s’agit d’un meurtre. Raconté pour la première fois dans “Enquêtes Criminelles”, le récit de Sylvie Bernard sur son combat pour la justice est révolutionnaire.
Avec l’aide de son mari Richard, elle a passé des mois à enquêter sur la mort de sa fille et a constaté que les enquêtes précédentes avaient été erronées et négligentes. Personne n’a vérifié le téléphone ou l’ordinateur de Joséphine, et personne n’a regardé son podomètre, dont aucun n’aurait montré que la victime avait des visiteurs. Joséphine, 27 ans, a été découverte pendue dans son appartement de Seine-et-Marnais en janvier 2018.
Malgré la conclusion de l’enquête au suicide, sa famille a récemment obtenu la réouverture du dossier pour homicide par la cour d’appel de Paris, reconnaissant des vices de procédure. Près de cinq ans après les événements tragiques du 12 janvier 2018, la cause du décès de Joséphine, une Bordelaise de 27 ans qui résidait à Bailly-Romainvilliers (Seine-et-Marne) à proximité de son lieu de travail à Disneyland Paris, est toujours inconnu. À son domicile, la jeune femme a été découverte pendue en position assise, le cou étranglé par un foulard.
Joséphine Bernard, 27 ans, de Bailly-Romainvilliers, Seine-et-Marne, a été retrouvée morte dans son appartement le 12 janvier 2018. Il s’agissait d’un suicide par les enquêteurs. Mais la mère de la victime est certaine qu’il s’agit d’un meurtre. Ce nouvel épisode de “Enquêtes Criminelles” est la première fois que cette dernière raconte son combat. Sylvie Bernard a passé des mois à enquêter seule sur les circonstances troublantes de la mort de sa fille Joséphine, rongée par un profond sentiment d’angoisse.
Elle affirme que les autorités ont conclu hâtivement qu’il s’agissait d’un suicide après avoir clôturé le dossier. Au départ, Joséphine avait des ambitions et était en pleine ascension professionnelle. Et puis il y a des inquiétudes sur la position de Joséphine. Un foulard encerclait le cou de la jeune femme, découverte à moitié assise sur un crochet mural.
Son ordinateur et son téléphone n’ont ensuite pas été examinés. Juste le podomètre, qui indiquerait encore que Joséphine aurait reçu une visite le soir du drame. Sylvie a découvert une autre faille dans l’enquête : personne n’avait allumé les caméras de sécurité installées autour de la maison. Pire encore, deux couteaux retrouvés sur les lieux du crime ont disparu sans laisser de trace.
Un ensemble d’estimations et d’erreurs que la justice reconnaît désormais. Le dossier, classé il y a cinq ans, est aujourd’hui rouvert pour homicide, grâce à l’insistance de Sylvie. L’enquête pourrait être faussée par un seul élément de preuve. Tous les proches de Joséphine s’inquiétaient de sa relation avec son père et un homme marié. D’autant plus que l’épouse trahie aurait découvert l’histoire et, ce qui est inquiétant, que toutes les conversations avec les morts ont été effacées au téléphone avec l’homme vivant une seconde vie…
Le couple aurait-il pu jouer un rôle dans la mort de la jeune femme ? Ce mercredi 20 décembre, Enquêtes Criminelles revisitera l’énigme de 2018 entourant la mort de Joséphine Bernard. Ce mercredi 20 décembre, un numéro des Enquêtes Criminelles se concentrera sur l’énigmatique dossier. Joséphine Bernard, une femme de 27 ans, est décédée dans son appartement en janvier 2018.
Sa résidence parisienne a été le théâtre de son meurtre. Les parents de la jeune fille n’auraient pas cru à la conclusion des enquêteurs selon laquelle il s’agissait d’un suicide. Des erreurs de procédure ont conduit à la réouverture du dossier il y a quelques mois pour meurtre. En réalité, X faisait déjà l’objet d’une plainte pour homicide que ses parents avaient déjà déposée. Cette première enquête “était une imposture” avant d’être close, ont déclaré les avocats de la famille.
L’avocat des parents de Joséphine a notamment mis en lumière le fait qu’un médecin habilité n’avait pas procédé à l’autopsie et que certains scellés avaient été enlevés ou égarés. L’événement tragique s’est également produit alors que Joséphine fréquentait un homme marié. Mais c’est la deuxième personne qui a retrouvé la victime et a réussi à faire effacer tous ses appels téléphoniques.
Les parents veulent naturellement en connaître la raison. Les cinq années d’attente des parents pour obtenir une réponse sont enfin terminées. Selon l’une des avocates de la famille, Hélène Lecat, “je ne trouve pas le terme trop fort” lorsqu’on l’interroge sur la perception des victimes de ce qui s’apparente à une torture psychologique. Hélène Lecat, l’avocate de la famille, a raconté à France Bleu leurs difficultés financières alors que l’angoisse de leurs clients passe inaperçue auprès du juge d’instruction.
Par la suite, Joséphine a commencé à organiser son voyage. Une fois de plus, c’est au juge d’instruction qu’il incombera de relancer l’affaire. Il n’y a jamais eu de conflit entre les parents de la victime et ce qu’il convient d’appeler son conjoint, et Hélène Lecat l’a déclarénks que l’affaire sera classée sans suite pour cette raison.
Ses proches ont notamment désapprouvé l’implication du couple avec Joséphine. Alors Joséphine n’était pas suicidaire ; elle était pleine de vie, venait de faire du shopping et planifiait des vacances. Selon elle, il n’y a ici que des revers. À Bailly-Romainvilliers, en Seine-et-Marne, le domicile de Joséphine Bernard a été retrouvée morte le 12 janvier 2018. Elle avait 27 ans. Sa mère Sylvie ne fait toujours pas confiance aux preuves qui parlent de suicide.
Depuis, elle est déterminée à découvrir la vérité sur le meurtre de sa fille, selon elle. Pour la première fois, elle témoigne aujourd’hui en direct à la télévision. Après une longue période de harcèlement, de menaces et de violences, Laëtitia Hemery, 31 ans, mère de quatre enfants, a été sauvagement assassinée le soir du réveillon 2020 à Toulon par son ex-compagne.
Il y a quelques cadavres en mouvement de la Mitterrandie. L’affaire « Joséphine » a récemment fait un retour inattendu dans le paysage judiciaire, quinze ans après les faits. Lundi après-midi, Bernard Pichon s’est rendu à la première chambre civile du Tribunal de grande instance de Paris pour vider sa valise. Pichon est membre du PS, correspondant honorable de la DGSE (services secrets), et ancien collaborateur de François de Grossouvre (conseiller spécial de François Mitterrand à l’Elysée).
Cryptage des données. Lors de son témoignage, il a expliqué comment, en septembre 1983, on lui aurait demandé de faire la lumière sur une histoire inquiétante. La France a dû emprunter de l’argent au marché noir car ses finances étaient en très mauvais état. En conséquence, il a obtenu un prêt privé de 25 milliards de dollars de l’Arabie Saoudite. La deuxième section du scandale Joséphine est la redistribution de commissions secrètes à des personnalités socialistes éminentes de l’époque, alors que celle-ci est la première section.
Que « 2,5 milliards de dollars ont été dilués dans la nature », c’est ce qu’affirme Bernard Pichon. Officiellement, le pot-de-vin le plus élevé jamais versé. Selon lui, “les intermédiaires seraient lésés” si l’affaire finissait par être rendue publique. Le deuxième groupe, lié à un trust des îles Caïmans, persiste dans ses attaques contre les intermédiaires français qui auraient thésaurisé les fonds.
On a donc commencé à faire circuler un dossier incriminant, que Matignon, le juge d’instruction Thierry Jean-Pierre et le journaliste Jean Montaldo (qui a beaucoup écrit sur le sujet dans Mitterrand et les Quarante Voleurs) ont tous reçu. Je trouve étrange que le système judiciaire français n’ait jamais résolu cette question historique : s’agissait-il de la plus grande prévarication orchestrée sous la présidence de François Mitterrand, ou les auteurs ont-ils tenté de faire chanter l’État français en fabriquant un dossier ?
Le Crédit Lyonnais est longtemps resté silencieux sur son rôle présumé de leader de l’opération Joséphine. Mais en mars 1998, elle finit par sortir de sa coquille, affirmant dans un entretien avec Jean Montaldo publié dans l’hebdomadaire Le Point que les archives de l’affaire Joséphine avaient mystérieusement disparu à la suite d’un incendie au siège de la banque. Pour « crever l’abcès », les Lyonnais ont porté plainte en diffamation.
Nous n’avons pas été déçus par ce qui s’est passé lundi. Musique de type “rocambolesque”. “Le dossier Joséphine pue le faux à 250 km de distance. C’est le genre de document, basé sur des photocopies télex, que de fausses boîtes sont régulièrement envoyées aux banques pour leur exiger des commissions imaginaires”, a déclaré Le Lyonnais, quoique avec plus d’acuité ton subtil, selon un directeur de banque : La banque nie même que l’Arabie Saoudite ait pu prêter secrètement au gouvernement français une somme d’argent aussi importante.
Jacques Delors, alors ministre de l’Économie, a affirmé qu’il n’avait « jamais entendu parler de cette incroyable affaire » lorsque nous l’avons interrogé à ce sujet. En revanche, Bernard Pichon, que Montaldo avait cité comme témoin, refusait de céder. France Soir a diffusé hier une interview de lui dans laquelle il a réaffirmé l’ensemble de ses propos.
Après six mois d’investigation sur l’affaire Joséphine en 1983, Pichon traque les fonds illicites depuis la banque américaine Hauffman jusqu’à la City Corp., le Crédit Lyonnais à Londres, Paribas Luxembourg en Suisse, et enfin vers un Faction chrétienne au Liban. Hervé de la Choüe de la Mettrie, président mondial du Crédit Lyonnais, et Michel Delebarre, alors directeur du cabinet de Pierre Mauroy à Matignon, étaient parmi ceux à qui Pichon tentait de fournir un document attestant du principe d’une première commission clandestine de 700 millions de dollars lors de l’audience.
Le maire de Dunkerque a choisi de ne pas répondre à cette contestation hier. Dumas peut jouer ce rôle. Même si l’audience de lundi est un simple procès en diffamation, elle ne clôturera pas l’affaire Joséphine. C’est pourquoi Bernard Pichon a publiquement exprimé son désir d’être entendu par un juge d’instruction et a proposé de lui remettre des documents, dont un constat d’écoute téléphonique, qui prouveraient le rôle central de Roland Dumas durant cette période.
Lorsqu’on l’interroge à ce sujetAffirmées hier sur LCI, le président du Conseil constitutionnel les a catégoriquement démenties, affirmant qu’elles faisaient partie d’une campagne “publicitaire” visant à promouvoir le livre de Montaldo. Si Pichon a démissionné de son poste à l’Elysée dès la fin de son enquête, il affirme entretenir toujours des liens étroits avec les socialistes. Il souligne qu’il se sentait suffisamment en sécurité pour dire ce qu’il pensait car personne, ni au PS ni à la DGSE, n’avait tenté de l’en empêcher.
C’est le signe, selon lui, que les puissants sont désireux de tout déballer. En revanche, les Lyonnais se souviennent qu’en 1984 à Matignon avait déjà eu lieu un sommet consacré au scandale Joséphine, au cours duquel des responsables de la banque, du Trésor et de la DST s’étaient réunis autour de Michel Delebarre pour monter un canular.
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