Adel Louafi Origine – Le curriculum vitae impressionnant du médecin de 40 ans pourrait facilement remplir une fonction à lui seul. Considérons plutôt : médecin de la faculté de médecine de Paris, chirurgien plasticien, reconstructeur et esthétique diplômé et secrétaire général du SNCJ (Syndicat National des jeunes chirurgiens). Pourtant, même cette liste impressionnante est incomplète. Pour cette raison, son CV compte plus d’une douzaine d’entrées.
Quelle est la signification culturelle de la virginité ?
Le stéréotype selon lequel les femmes musulmanes (et les femmes d’autres ethnies) utiliseront l’hymen pour tromper leurs futurs maris sur leur virginité doit cesser, comme l’a déclaré avec insistance le docteur Louafi. En effet, la virginité est vénérée dans un certain nombre de civilisations à travers le monde.
Très vénéré, dans la mesure où cet enjeu peut être significatif pour les jeunes femmes françaises dont les identités ont été façonnées par leur société natale. « Parfois la pensée fermente pendant des mois et des mois. Ils ne peuvent pas juste claquer des doigts et le faire. »
D’une violence choquante ?
Plusieurs patients ont fait état de relations inattendues, dont certaines qu’ils comparent à de la violence (selon l’article 222.23 du code pénal), tandis que d’autres avouent avoir été emportés par l’excitation du moment avant d’en venir à le regretter par la suite. Ils se sentent complètement dupés. Ils veulent faire amende honorable pour cet acte qui n’était pas entièrement de leur propre volonté. Ensuite, ils passent par le processus de virginité-réparation.
Alors, quelle différence cela fait-il si elle retrouve sa virginité artificielle ? Le médecin s’en tient aux décisions de ses patients, expliquant que réparer l’hymen d’une jeune personne à la suite de violences physiques ne se limite pas à réparer son corps. Les filles veulent passer à autre chose. En tant que forme d’aide psychologique, l’intervention peut aider certaines personnes à surmonter les effets d’un traumatisme.
Toutes les religions mélangées
Le médecin précise que, contrairement aux idées reçues, les patients du Dr Louafi ne sont pas tous maghrébins. Mes patients viennent du monde entier, y compris ceux d’Asie, de l’océan Indien, et même certains globe-trotters. Les filles qui veulent être opérées ne le font pas pour des croyances religieuses, mais plutôt pour des raisons culturelles.
Comme en témoigne la citation suivante d’un article de Jeune afrique de juin 2008 : « Une clinique du quartier des Champs-Élysées affirme accueillir 30 % de femmes d’autres religions : juives, hindoues, catholiques Sans oublier les évangéliques, dont certaines Églises incitent leurs adeptes, dans le cadre de leur « renaissance », à retrouver leur virginité perdue.” Une réalité bien loin des stéréotypes qui donnent l’impression que ce problème ne touche que les musulmans.
(ETX Daily Up) Les injections de toxine botulique et autres produits de comblement sont devenues monnaie courante, entraînant avec elles des conséquences non intentionnelles que les experts dénoncent désormais. La Société nationale de chirurgie plastique et reconstructive et de médecine esthétique (SNCPRE) s’est réunie jeudi pour alerter le public sur les risques posés par les “injectrices illégales”, qui sont des personnes qui ne sont pas correctement formées ou autorisées. pour administrer des injections et qui présentent donc un risque important d’effets secondaires indésirables. Le Dr Adel Louafi, président du Syndicat, détaille la situation et la nécessité d’agir.
Que sont exactement les “injecteurs illégaux” ?
Les personnes non qualifiées qui ne connaissent pas l’anatomie faciale ou les règles d’asepsie sont les injectrices qui opèrent illégalement. Ils ne sont pas formés à la chirurgie esthétique, à la dermatologie ou aux méthodes injectables et ne sont pas médecins. Parfois ce sont des gens ordinaires, d’autres fois ce sont des esthéticiennes, des infirmières ou même des “cosmétologues russes” qui surgissent et disparaissent dans la nature.
Les injecteurs illégaux utilisent fréquemment des plateformes de médias sociaux comme Instagram pour trouver de nouveaux clients, et ils sont parfois aidés par des “influenceuses” qui utilisent leur notoriété pour promouvoir l’industrie. Instagram les a rendus célèbres, et ils affichent leur chirurgie plastique et leurs injections faciales sans vergogne. Statistiquement, les jeunes femmes constituent la majorité des victimes.
Quelles sont les répercussions pour le grand public, notamment pour les jeunes ?
Il y a eu une augmentation du nombre de cas d’inflammation chronique causée par des injections d’animaux sauvages, ainsi que des cas plus graves de nécrose, comme la gangrène et les brûlures graves au visage, la perte de vision et les accidents vasculaires cérébraux.
Le produit lui-même n’est pas à blâmer pour ces effets secondaires graves ; c’est plutôt la technique d’injection qui est à blâmer. Sans une compréhension approfondie de l’anatomie faciale, il est possible d’injecter dans les artères et de les sectionner, provoquant une nécrose cutanée et pouvant se propager aux yeux et au cerveau via le système circulatoire. La réutilisation d’aiguilles sales, qui peuvent propager une grande variété de maladies comme le VIH et l’hépatite C, entraînera inévitablement d’autres complications.
La Société Nationale de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (SNCPRE) se mobilise-t-elle pour mettre fin à cette pratique ? Neuf plaintes pénales ont été déposées par le SNCPRE dans les régions Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec copie aux Agences régionales de santé et à la Direction générale de la tarification des soins, de la surveillance et de la répression des fraudes ( DGCCRF).
Nous avons également contacté l’instance dirigeante nationale des pharmaciens pour exiger qu’ils cessent de vendre de l’acide hyaluronique en vente libre et en ligne à des personnes qui ne sont pas des professionnels de la santé.
Le 6 janvier, des professionnels de tout le pays se sont réunis pour tirer la sonnette d’alarme auprès des responsables gouvernementaux. Qu’attendez-vous exactement ?
Nous attendons du gouvernement qu’il nous aide à protéger les Français, et que la DGCCRF et l’ARS en particulier mettent un terme immédiat aux activités d’injection illégale.
Nous espérons qu’Instagram interviendra sur la question de la santé et de la sécurité, et nous exhortons les influenceurs à éviter de lier leurs marques aux types de trafic qui mettent les jeunes femmes en danger. En attendant que les choses changent plus visiblement, qu’espérez-vous transmettre à ceux qui pourraient être tentés par de telles méthodes ?
Ne mettez aucune valeur dans votre nombre d’abonnés ou votre badge bleu. Ils ne donnent aucune assurance que la personne est compétente en anatomie faciale ou utilise des produits sûrs exempts de contrefaçons dangereuses. Seuls les professionnels de la santé qualifiés tels que les chirurgiens esthétiques, les dermatologues et les médecins doivent fournir de telles injections. Le visage est le seul qu’ils aient pour toujours. Ne montrez pas votre visage à n’importe qui.
Les jeunes adultes (ceux âgés de 18 à 35 ans) et même les plus jeunes s’intéressent de plus en plus à la chirurgie esthétique et à la médecine. Décryptage d’un phénomène au sommet de sa popularité. Se faire vacciner, c’est comme aller chez le coiffeur pour moi. Gabie est typique des jeunes femmes que l’on rencontre sur les réseaux sociaux ; elle a les cheveux blonds, de longs cils noirs, une bouche boudeuse et un visage rond.
Cette centrale parisienne de 22 ans et gérante d’une agence de mannequins a parlé ouvertement de la chirurgie plastique qu’elle a subie : “J’ai fait refaire ma poitrine quand j’avais 19 ans ; j’ai aussi eu des injections dans le col de l’utérus, le nez et les lèvres six fois.” »
Elle a dépensé moins de cinq mille euros (environ 6 000 $) au total, mais n’a aucun regret. Elle considère cela plus comme un investissement. Depuis l’âge de 13 ans, j’ai envie de refaire ma poitrine car je la trouve attirante et féminine. Mon éducation à l’époque m’a permis de mettre de l’argent de côté pour les urgences. Une fois que j’ai eu les fonds nécessaires, j’ai procédé à la procédure.
Je n’ai jamais eu de doute. C’était parfaitement logique pour moi. Pourtant, les injections d’acide hyaluronique ou de botox dans le visage ne sont pas provoquées par des insécurités mais par la tentation d’un reflet plus flatteur dans le miroir. C’est une chose à laquelle je penserai chaque année car cela me rend plus attirante. »
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